Formation de Louce

Voici donc ma formation !

Premier RP :
"Tu es en classe, le professeur rend les copies. Tu avais travaillé dur pour ce devoir et cette note est décisive pour ta moyenne et par conséquent pour ton passage en classe supérieure."
But : suspens.

Deuxième RP :
Compléter la fin du RP test.
But : Ne pas trop accélérer sur la fin.

Bon, commençons par celle qui a attendu le plus ! Donc, ton principal problème c'est que ton Rp manque de "piquant" d'action en quelque sorte. Personnellement pour intéresser le lecteur j'écris comme s'il était en face de moi et que je lui parlais. EN gros j'utilise des interrogations qu'on appelle "oratoire" -en gros ya pas de réponse attendue- etc... Mais après chacun sa technique !

Bon, tu as une 10 jours pour rédiger un Rp dont le sujet sera :
"Tu es en classe, le professeur rend les copies. Tu avais travaillé dur pour ce devoir et cette note est décisive pour ta moyenne et par conséquent pour ton passage en classe supérieure."
Ton but sera d'insérer du suspens dans ton Rp car celui-ci fera 12 lignes et tu doit juste décrire l'angoisse qu'à ton perso. L'angoisse est généralement un bon sujet pour introduire du suspens. Tu penses pouvoir y arriver ?

C'est fait !
Bon, je sais pas si c'est parfaitement ce que voulait dire les consignes et j'ai plus de 12 lignes il me semble mais bon, c'est à toi de voir... (Et j'ai pas trop relu pour corriger les fautes, mais il est tard)

Voici donc le RP :


_____________


Depuis le début du cours, Pierre attendait que ce moment vienne. Ce prof était un vrai sadique avec ces « J’ai vos copies, je vous les rends à la fin du cours ! ». Surtout que Pierre tenait particulièrement à savoir combien il avait… Son prof de maths l’avait bien prévenu, il fallait qu’il se rattrape sur cette fin de trimestre s’il voulait entrer en 1ere S.

Et le moment fatidique était arrivé. Cet enfoiré de prof avait posé sa craie. Enfin, enfoiré… peut-être qu’il aurait une bonne note. Il pensait avoir plutôt réussit mais Berthe lui avait dit que sa question 3 était fausse. Bon, en même temps Berthe, hein… Oui, bon, d’accord, elle était meilleure que lui mais ce n’était pas une raison !

Ha voilà, M. Maths parlait des copies.

« Pas bon dans l’ensemble ».

Arg ! Pierre faisait-il partie de l’ensemble ? Il était souvent dans la moyenne...

A côté de lui, Jean-Michel s’était retourner vers Gontran pour lui glisser quelques mots et ils se mirent à rire doucement. Pierre serra les dents… C’était injuste ! Eux était assuré de leur passage alors qu’ils n’avaient presque rien glandé. Et ils osaient rire à côté de lui ! Mais le jeune homme ne dit rien. Il ne voulait pas passer pour le fayot de service obnubilé par une note de maths. Naze les maths d’abord. S’en foutait d’la première.

Tout de même, les petits cheveux fraîchement coupés sur sa nuque se dressèrent quand le prof commença à distribuer les copies.

« Gertrude, c’est dommage. »

Mouais. Elle avait dû avoir au moins 12. De toute façon, le prof la favorisait. Et tout le monde se liguait contre le pauvre Pierre. La preuve, déjà cinq copies distribuées et même pas la sienne. Mais qu’est-ce que le prof attendait, nom de bois ?

Il commença à bouger nerveusement sa jambe quand le prof tendit sa copie à Berthe.

« C’est une des meilleures copies, bravo. »

Pierre sentit sa mâchoire tomber. Alors, elle avait raison pour la question trois ? S’était-il lamentablement vautré, pire que Ernestine qui n’avait eu le droit qu’à un pincement de lèvres comme commentaire ? Faîtes que non. Peut-être que c’était naze la première, mais la seconde, s’était sans aucun doute pire. Il ne voulait pas y rester.

Le prof avançait. Vers lui. Et trop doucement à son goût. C’est bon, il était devant le bureau. Il allait lui rendre sa copie. Il allait lui dire…

Et non. Il se tourna vers Jean-Michel. Pierre aurait hurler. Mais il réussit, en réunissant tout sa force d’esprit, à s’en abstenir. Par contre tous les doigts de sa main gauche devenait blancs à force de serrer le bureau.

« Jean-Michel, j’espère que vous serez un peu plus sérieux si vous voulez continuer à suivre l’an prochain. »

Et il posa la copie sur le bureau. Les yeux de Pierre glissèrent dessus. 9. Même Jean-Michel n’avait que 9. Adieu les vacances à la mer, bonjour les cours particuliers…

Et, comme au ralenti, la tête du prof pivota vers lui et lui sourit. Sourire de récompense ? Sourire de déception ? Ou sourire sans aucun sens particulier ? Il n’eut pas le temps de se décidé avant que le prof n’ouvre la bouche.

« Pierre, c’est bien. Je suis content de vous. »

…

Il cligna des yeux. Sa jambe s’arrêta. Il… il avait réussit ?
La feuille fut déposé sur son bureau. Au stylo rouge, un « 14,5 » était entouré à côté d’un commentaire de quelques lignes. Il leva la tête et sourit au prof. Puis, alors que le prof s’éloignait, il lâcha le bureau et lu le commentaire.

« Un travail qui dénote d’un sérieux et de capacité de réflexion certaine. Vous avez sû vous reprendre en main à temps. Bravo, et bon courage pour la première. »

Un sourire presque béat apparu sur les lèvres de Pierre. Il avait envie de courir et de sauter, de laisser exploser sa joie et son soulagement. Mais bon, en classe, il valait peut-être mieux qu’il évite. Aussi, il se contenta de relever la tête vers son voisin, s’apprêtant à dire quelque chose quand il vit la mine déconfite de celui-ci. Il retourna immédiatement la tête. Non, il n’avait pas envie de le réconforter, c’était bien fait pour lui. Bon, ce n’était pas très gentil de sa part mais après tout, il venait d’obtenir son passage. A defaut de courrir dans les champs, il avait bien le droit à un peu d’égoïsme, non ?

Donc... Tu as pas tellement décrit l'angoisse du perso -tu t'es plus occupé de ses pensées envers les autres élèves- mais c'est pas très important puisque tu as assez bien géré le suspens. On voit très bien dans ton Rp le principe même du suspens faire passer une période courte très lentement grâce à beaucoup de descriptions des sentiments et des évènements les plus détaillées possibles. Mais apparemment tu l'as bien compris. Bon, on va bosser sur la fin je pense. J'ai vu que deux de tes Rps mais je trouve que tu as tendance à accélérer sur la fin -sur un Rp à suspens ça peut donner un effet as mal pour faire un contraste mais faut pas le faire sur tous les Rps- donc :

DEVOIR : Réécrire ton Rp-Test à partir de "Hey, je te manque déjà ?" en rajoutant 10 lignes (plus si tu peu 10 lignes c'est juste le strict minimum)

Edit : J'ai oublié de mettre ton temps imparti... On va dire 1 semaine.

Bon, j'ai pas encore commencer à essayer de le faire mais ça me pose un problème... Parce que ben... Je suis obligée d'accelérer à la fin d'un RP de ce genre.

Je veux dire, je n'accélère pas forcément à la fin de chaque message mais à la fin d'un RP qui ne se finit pas par une sortie de salle ou autre. Et sur un sujet qui finit par aller se coucher, je vais pas raconter point par point tout ce qu'elle fait et pense avant de s'endormir sinon il y en a pour trois pages de répétition.

Bon, pour ce qui ait de l'exo en soit, je peux toujours le faire - c'est vrai que la fin est un peu "light", et je le ferais surement d'ici samedi (je m'offre quelques jours de plus mais je suis en période de révision d'exam et j'ai pas trop le temps...). Par contre, je me vois mal écrire un dialogue toute seule (ben oui le principe du RP c'est quand même qu'on joue pas tout seul... d'où les fins qui concluent : je n'attends pas de réponse).

Enfin, tu verras si ça convient quand je l'aurais fait. Et puis sinon, même si j'aime pas trop me "dévoiler" lol, je suis Camille Ecil sur le Val des Ombres, si tu veux plus d'exemples de RP.

Bref, tout ça c'était surtout pour prévenir du petit retard que j'aurais surement. Désolée

Voici donc le travail demandé, à peine en retard... *sifflotte*
J'ai enlevé le paragraphe qui suivait (sinon ça n'avait aucun sens) et ce que j'ai rajouté est en couleur...




Louce jeta un coup d'oeil vers l'arrière. Il était toujours là. Cela faisait maintenant le 5ème tournant qu'il prenait de la même façon qu'elle. Ou plus... Elle ne l'avait remarqué qu'après avoir dépassé le centre ville. Elle avait alors entendu des pas derrière elle, et s'était retournée sans arrière pensée. Le quartier était peu passant, mais au premier abord, elle n'avait pas eu de raison particulière de se méfier. Par contre, maintenant, elle commençait à se demander si l'homme - ou la femme, elle ne l'avait pas regardé plus que ça, et il faisait sombre - la suivait. Louce n'était pas d'un tempérament spécialement paranoïaque mais plusieurs faits étranges s'étaient produits le jour là. Des petits riens mais combinés... L'homme qui avait choisit la place d'en face dans le train vide, le garçon qui l'avait dépassée deux fois en roller à une dizaine de minutes d'intervalles, la femme voilée qui l'avait bousculée, l'enfant aux jumelles en face de son bureau, le vieil homme qui avait demandé la table juste à côté de la sienne au restaurant et maintenant ça… Elle avait l’impression d’être épiée. Mais elle ne voyait pas qui pourrait la faire suivre. Pas de petit copain depuis bientôt trois mois, pas de problème avec qui que ce soit récemment... elle ne voyait rien. Si encore elle avait était jolie ou riche... Mais ce n'était même pas le cas. Et elle commençait à ne plus croire à la coïncidence.

Elle accéléra le pas. Bientôt elle arriverait chez elle. Elle tourna pour arrivait dans sa rue... Les pas continuèrent tout droit. Elle se retourna, mais non, il n'y avait personne. Pas rassurée pour autant, elle se hâta d’entrer chez elle - un petit immeuble à deux étages dont elle occupait un des deux appartements du premier. Sitôt sa porte franchie, elle alluma la lumière, ferma la porte et la reverrouilla à double tour. Elle se tourna ensuite vers le salon de son deux pièces, sans oser avancer. Tout était à sa place, et il n'y avait personne. Elle fit le tour des pièces, allumant toutes les lampes mais non, elle était bien seule, et apparemment personne n'avait pénétré ici en son absence. Elle vérifia que les volets étaient bien fermés - comme toujours en semaine, elle n'avait pas pensé à les ouvrir.

Elle s'assit ensuite dans le canapé-lit. Elle n'était toujours pas rassurée et ne savait pas quoi faire. Elle sortit son téléphone portable de la poche gauche de son jean et trouva rapidement le numéro de son meilleur ami dans le répertoire. Celui-ci décrocha assez rapidement.

"Hey, je te manque déjà ?"

La voix bien connue avait de suite un aspect rassurant, un aspect réel. C'était avec lui quelle était aller manger, profitant de son passage sur Paris. Elle inspira profondement, cherchant quelque chose à dire. C’est bête, mais maintenant qu’il avait décroché elle n’avait aucune idée de quoi lui dire. Elle ne pouvait pas se contenter d’un « salut, j’ai l’impression d’être suivie… ». Elle était toujours en train de chercher comment tourner sa phrase quand il pris de nouveau la parole :

« Alo, alo, alo ? T’es là ? »

« Oui, oui, pardon. En fait… »

Elle se mordilla la lèvre puis décida de se lancer.

« En fait, il se passe un truc bizarre. Un mec me suivait dehors… Enfin je me monte sûrement la tête mais depuis ce matin… »

« Ca doit être de m’avoir vu. Je suis tellement formidable que ça t’a perturbée ».

Elle émis un faible éclat de rire, plus nerveux qu’autre chose, à la remarque. Puis, tout en tournant autour du pot, elle finit par lui expliquer plus ou moins ce qui c’était passé depuis le matin. Et elle avait l’impression d’être totalement parano en s’entendant parler. Lui lâchait régulièrement des petites blagues, détendant l’atmosphère qu’il sentait sûrement tendue.

Et la conversation devint plus fluide. Ils finirent même par parler un peu d’autre chose. Mais cela n’éclaircissait pas vraiment Louce… Son ami avait finit par conclure qu’effectivement, c’était louche. Mais que pour ce soir ça devrait aller, non ? Oui oui, ça irait sûrement… De toute façon, elle avait tout fermer chez elle. Elle verrait demain matin…

Après quelques banalités supplémentaires, ils finirent par raccrocher le téléphone. La jeune femme regarder les chiffres lumineux indiquant « 44 : 13 » minutes de conversation. Elle avait certainement explosé son forfait. Elle resta à regarder l’écran, la tête plus ou moins vide, jusqu’à ce que celui s’éteigne. Elle se sentait seule.

Doucement, alors qu’elle reposait le téléphone sur son bureau et se penchait vers son sac pour en sortir le chargeur, la peur revint. Pas une violente angoisse stressante comme avant, mais une peur plus insidieuse… Une peur profonde néanmoins. Une boule dans sa gorge se forma quand elle brancha le téléphone. Elle jeta des coups d’œil autour d’elle.

Pourtant, elle savait bien qu’elle était seule. L’appartement était vide, et tout était fermé comme elle venait de le dire à John. Avec un léger frisson, elle décida d’aller se laver les dents.

Une fois devant le miroir, alors que la brosse frottait ses molaires avec acharnement, elle s’observa. Elle avait des cernes sous les yeux. Mais mis à part ça, elle paraissait tout à fait normal, comme tous les autres jours… Alors qu’intérieurement elle bouillait. Elle avait envie de hurler, de pleurer, de faire un câlin à quelqu’un. Elle avait envie d’ouvrir la porte de la chambre de ses parents, le visage encore baigné des larmes qui l’avaient réveillées de son cauchemar et de demander d’une petite voix : « Je peux dormir avec vous ? ».

Ce soir là la solitude lui pesait. Elle devait se forcer à ne pas y penser, aussi réorienta-t-elle ses réflexions vers John. Oui, lui était là pour elle…

Alors qu’elle recrachait le dentifrice et se rinçait la bouche, elle repassa mentalement en revue leur conversation téléphonique, sourirant – bien que d’un sourire encore crispé – aux blagues qu’il avait glissées. En enfilant son pyjama, elle pensait au repas qu’il avait partagé. En se glissant dans son lit elle se remémorait quelques-uns uns des formidables souvenirs qu’ils avaient en commun, chassant les sombres pensées qui s’immisçait sournoisement dans leur cours, la faisant se retourner régulièrement.

Ca ne suffisait pas à ôter le poids qui pesait sur sa poitrine, mais au moins cela lui permit de sombrer peu à peu dans un sommeil agité.

Le jour suivant, sur ses gardes, elle remarqua encore quelques comportements suspects, et elle se hâta de rentrer chez elle en sortant du travail. Elle changea de chemin par rapport à son habitude, et, bien qu'elle se retourna régulièrement, personne ne semblait la suivre. Petit à petit, les gens qui semblaient la surveiller se firent de plus en plus rare, et deux semaines plus tard tout était redevenu normal. Elle e su jamais si elle s'était montée la tête sans raison, ou si i s'était réellement passé quelque chose d'étrange ce jour-là.



Verdict ?^^

Sinon, la semaine prochaine chuis en exam, donc pour le prochain devoir, j'veux bien un délai un peu long...

Louce la chieuse.